- Cosmic Sisters
Cosmic Boss [Ep2] - Rencontre avec Natacha Luder
Cosmic Sisters, c’est un concentré de good vibes pour être la meilleure version de soi-même. Et pour davantage d’inspiration, on donne vie à un nouveau concept: une fois par semaine, on vous présente une sister entrepreneuse qui assure. Quelle meilleure période que le printemps pour vous parler de femmes inspirantes et épanouies?

Natacha Luder, personal trainer
Pour Natacha, 25 ans, le sport doit rimer avec la joie. Assistante sociale, la biennoise décide de devenir indépendante après une rencontre avec un préparateur physique qui l’encourage à devenir coach sportif, une fois expatriée à La Réunion. Et oui, passionnée de voyages, Natacha a rencontré son chéri sur cette petite île située dans l’océan indien et puisque les deux ont eu un coup de cœur pour la région, ils ont décidé de s’y installer.
Notre Cosmic Boss crée donc sa propre entreprise, JNS, comme dans Joy N Sport en décembre 2020. Toujours positive, Natacha apprécie l’authenticité et aime travailler au poids du corps avec des bandes de résistances et des circuits HIIT (High Intensity Interval Training). Son objectif? Ouvrir une salle spacieuse avec du matériel simple et efficace, un peu street, qui lui rappelle ses années de pratique du Muay-thaï.
Interview avec vue sur la mer d’une jeune femme dynamique au tempérament passionné qui colle bien à son signe astrologique du scorpion.
Quelle est ton histoire avec le sport?
J’ai grandi dans ce milieu: ma mère était coach sportif. Plus jeune, elle m’emmenait toujours dans la salle de fitness où elle travaillait, une salle destinée uniquement aux femmes. J’avais à peine dix ans et étais déjà attirée par le sport, alors elle me donnait des petits programmes à suivre. Puis, j’ai pratiqué des sports collectifs comme du football dans une équipe masculine mais aussi du volley. Et à ce moment, j’ai réalisé que j’avais besoin de trouver une discipline individuelle en adéquation avec mon tempérament explosif.
As-tu l’esprit de compétition?
Oui, j’ai un grand esprit de compétitrice. De ce fait, je voulais absolument trouver un sport individuel. Je me suis lancée dans un domaine plus artistique mais toujours urbain, le hip-hop. J’ai fait trois ans de danse puis, je me suis retrouvée dans un club de Muay-thaï. Jusqu’au jour où je me suis blessée au genou et j’ai décidé d’arrêter. C’est là que je me suis tournée vers le renforcement musculaire.
Quelle formation as-tu suivi pour devenir coach sportif?
J’ai fait une formation pour devenir personal trainer, à Lausanne, sur une période de huit mois. J’ai dû passer des examens théoriques sur tout ce qui touche à l’anatomie humaine et la physiologie, mais aussi des tests physiques par rapport à mes propres compétences ainsi qu’une évaluation pratique sur ma manière de donner une séance de sport et mon attitude lors de l’enseignement.
Quel a été le plus gros défi dans le processus de te mettre à ton compte?
J’ai dû faire face au système français qui, pour une raison ou une autre, ne reconnaît pas le papier que j’ai fait en Suisse. La France est un des rares pays où les métiers dans le domaine du sport sont réglementés. J’ai donc dû recommencer des études à la Réunion afin de pouvoir exercer de manière légale. Ce n’était pas une décision facile à prendre, mais j’ai décidé de regarder le côté positif: apprendre de nouvelles choses, me rafraîchir la mémoire et rencontrer une bonne équipe!
Si tu étais restée en Suisse, te serais-tu lancée?
Non, parce que j’étais dans un confort financier trop marqué. Et puis, malheureusement, j’aurais été freinée par le jugement facile, selon moi, des gens. À La Réunion, je ne connais pas grand monde encore, du coup, je me sens plus à l’aise.
Quel est ton mantra dans la vie?
Deviens la meilleure version de toi-même!
qu'est-ce qui est nécessaire pour devenir indépendante?
Pour moi, la clé de l’indépendance est de croire en son projet et de réellement le visualiser, il ne s’agit pas d’un rêve mais de mon futur. Mon objectif final, c’est d’ouvrir une salle et je me visualise totalement faire ça sans que rien ne m’arrête. Le coronavirus va bien finir par passer et le côté financier va évoluer.
comment imagines-tu ta future salle?
J’aimerais bien avoir un petit local qui ressemble un peu à un garage, dans un style «street» pour un petit rappel de mon époque du Muay-thaï, mais que je vais pimper à ma sauce avec des petites lumières et en faire un endroit spacieux et design. Je ne veux pas de machines parce que j’estime qu’il faut déjà se porter soi-même avant de porter de la charge.
Quelle(s) femme(s) t’inspirent?
Ma mère et ma sœur, deux grandes sportives.
Un style de musique qui te fait te sentir powerful?
Les productions de mon copain (Rires) et la House Music.
Un conseil que tu donnerais à la Natacha d’il y a dix ans?
Aie confiance en toi.
Pour plus d'infos sur Natacha et ses entraînements, rendez-vous sur sa page Instagram @joy_n_sport!
Interview par Laetizia Barreto